L'âge de la retraite est l'âge auquel le personnel hospitalier exerce son droit à la retraite. Pour le personnel hospitalier, l'âge d'ouverture des droits peut être de 57, 60 ou 62 ans en fonction de la nature de leur poste et aussi la catégorie d'emploi (sédentaire ou actif). Les fonctionnaires hospitaliers sont affiliés à la CNRACL ou Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales. En effet, depuis 2005, un fonctionnaire titulaire de fonction publique peut bénéficier d’un régime supplémentaire obligatoire. Ce régime vient s’ajouter aussi à la retraite de base d’un agent hospitalier ou autre agent de la fonction publique.
C’est quoi une retraite complémentaire ?
L’après-vie professionnel est souvent l'occasion pour les fonctionnaires de s'inquiéter. En France, une meilleure retraite peut être obtenue grâce à des produits d'épargne retraite ou des retraites complémentaires. La pension complémentaire, comme son nom l'indique, est un complément à la pension de base. Obligatoire pour certains, pas pour d'autres. Quelles sont les solutions adaptées ? Chaque profession a son propre régime de retraite complémentaire, et tous les actifs concernés deviennent automatiquement membres de ce régime. Pour les agents hospitaliers, il existe un complément de retraite des hospitaliers. Il s’agit, en effet, d’un contrat d’assurance retraite à titre facultatif, qui est souscrit par le C.G.O.S ou Comité des œuvres sociales des établissements hospitaliers publics. Le contrat de retraite complémentaire, permet aux agents hospitaliers et à leurs conjoints de bénéficier des retraites additionnelles par capitalisation est versée à l’âge de départ de leur retraite. Il est à noter que le choix d’un produit de retraite additionnelle est celui qui convient : à votre âge, à votre capacité d’épargne, à votre budget, à l’optimisation de vos impôts et à votre statut professionnel. Pour en savoir plus sur la retraite complémentaire, rendez-vous sur : crh.cgos.info
Pourquoi souscrire une retraite complémentaire ?
Aujourd'hui, il est important de préparer sa retraite bien à l'avance. En effet, plusieurs raisons poussent un agent hospitalier de souscrire un produit de retraite des hospitaliers, car :
- Le régime de base n'est pas toujours suffisant pour assurer aux personnels hospitaliers une retraite convenable.
- En raison de diverses réformes, l'allongement de l'espérance de vie et l'allongement de la vie active vous obligent également à payer plus longtemps votre retraite et à ne pas pouvoir bénéficier d'une pension plus élevée.
- La prime n'étant que partiellement prise en compte dans le calcul de votre pension, en général, pour votre hôpital, elle sera de 25 à 30 % inférieure à votre dernier salaire mensuel brut.
Les retraites complémentaires permettent de limiter la perte de vos revenus de retraite. La plupart des placements des cotisations sont investis en obligations, un choix prudent face aux aléas des marchés financiers.
Qui pet bénéficier d’une retraite complémentaire ?
Alors que les femmes représentent 78 % de la fonction publique de l'hôpital, le problème est l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes… et les différences de retraite. Souvent, les femmes gagnent moins en raison de différentes évolutions de carrière. Cela est vrai même dans le secteur de la fonction publique, qui fonctionne sur une échelle salariale. Avec une solution de retraite additionnelle, il y a une autre raison de commencer à prendre en main votre avenir le plus tôt possible. Peuvent s'inscrire au Régime de retraite complémentaire, le personnel (CDD et contractuel) et les praticiens hospitaliers publics actifs de moins de 65 ans qui sont membres de la CGOS ; conjoints d'affiliation, partenaires PACS ou conjoints de fait, même s'ils ne font pas partie de l'hôpital personnel, et tant qu'ils ont moins de 65 ans. La retraite complémentaire est souscrite par des affiliés soucieux de se protéger de l'effondrement des grands régimes de retraite, suffisamment taxés pour bénéficier pleinement des abattements fiscaux sur cotisations, et non retardés par le système de rente (dans le cas de ses propres paris) dans l'espoir d'un retour sur longévité de l'investissement). Sachant que la retraite des hospitaliers est également ouverte même si l’employé quitte la fonction publique et là quelle que soit la raison : mutation, cessation d’activité, disponibilité ou démission.
Les différentes prestations de la retraite complémentaire
La retraite complémentaire est, comme son nom l’indique, un produit d’épargne permettant de constituer une rente complémentaire au profit de l'adhérent si celui-ci est vivant à la fin du contrat. Les adhérents peuvent bénéficier de prestations de retraite versées sous forme de :
- Fonds de capital (à l'exception de la part provenant des virements obligatoires, qui ne peuvent être liquidés que sous forme de rentes).
- Rente viagère payée trimestriellement.
- Une combinaison des deux.
Cette retraite des hospitaliers offre la possibilité de choisir le taux de cotisation : 2,5 %, 3,5 %, 4,5 %, 5,5 %. L'adhérent peut aussi opter pour des garanties facultatives en cas de décès, telles que la rente orphelin ou d l’option réversion. Il peut aussi bénéficier d’une aide remboursable en cas de situation exceptionnelle comme handicap (du a un accident de travail), appareillage médical, difficulté familiale, catastrophes, dommages matériels, endettements, etc.